Bonsoir tout le monde...
Alors, de quoi parler aujourd'hui ?
J'ai eu mal à la tête toute la journée...
Donc ce soir je pense à toutes mes copines... qui souffrent de migraines...
Moi, ce sont des migraines ophtalmiques qui me gènent mais en général quand je sens que ça commence j'arrive presque à tous les coup à la faire passer en prenant tout de suite ce qu'il faut...
Mais je sais que beaucoup en souffrent fortement , sont malade et sont obligées de de s'enfermer dans le noir...
Désolée, je dis elles mais les hommes aussi peuvent être atteints !
Donc comme d'habitude, une explication prise sur un site médical pour vous éclairés sur la chose:
Définition
Littéralement, migraine signifie hémicrânie.
En fait, sous le terme de migraine, on désigne à l'heure actuelle un syndrome particulier fait de crises céphalalgiques pulsatiles d'origine vasomotrice, spontanément résolutives, accompagnées souvent de vomissements et de troubles du comportement (asthénie) dont l'étiologie est inconnue et qui survient souvent sur un terrain particulier (dyspeptique, anxieux, obsessionnel) ou qui affecte un caractère familial.
(Source : Dictionnaire de Médecine Flammarion)
Depuis 1998, la société internationale spécialisée a établi des critères diagnostiques très précis de définition de la migraine permettant au médecin d'avoir un véritable cadre clinique.
Epidémiologie
En dix ans, le nombre de migraineux a augmenté de 56 % chez les femmes et de 34 % chez les hommes. L'incidence annuelle est en effet passée de 600 à 1 000 nouveaux cas pour 100 000 personnes. Cette hausse est plus marquée chez les jeunes femmes (20 - 29 ans).
En France, une expertise de l'INSERM datant de 1998 attestait que plus de 6 millions de français souffraient de troubles migraineux soit entre 10 et 15 % de la population.
Les femmes sont trois fois plus atteintes que les hommes. La prévalence à l'âge adulte est de 18 % chez les femmes et de 6 % chez les hommes.
Les enfants sont également concernés : entre 5 et 8 % seraient touchés sans préférence de sexe. Moins de 10 % avaient reçu un diagnostic correct de la part des médecins consultés. Ces résultats sont issus de la première étude épidémiologique française réalisée sur la migraine de l'enfant par l'unité douleur de l'Hôpital d'enfants Armand Trousseau. Cette étude a porté sur 1810 enfants âgés de 6 à 10 ans. Elle a été rendue publique le 3 décembre 1999 lors de la 7ème journée UNESCO 'La douleur de l'enfant : Quelles réponses ?".
Physiopathologie de la migraine
Mécanisme de la migraine
La migraine se caractérise par la survenue récurrente de crises pouvant être précédées ou non de manifestations neurologiques appelées "aura" qui seraient dues à un dérèglement transitoire du cortex cérébral. Au cours de cet aura, les neurones de certaines zones se dépolarisent puis leur activité électrique disparaît alors qu'une réduction du débit sanguin local de 20 à 30 % se produit. Cette phase n'est pas douloureuse. Certains patients la ressentent sous forme de phénomènes visuels.
La céphalée migraineuse c'est-à-dire la douleur s'explique par un processus à la fois vasculaire et neurologique : il y'a une vasodilatation des vaisseaux laquelle est induite par une stimulation nerveuse. Le mécanisme de cette phase est pas connu dans le détail.
Les étapes seraient les suivantes :
- Des facteurs déclenchants vont provoquer des stimulations sur l'hypothalamus à l'origine de la crise migraineuse.
- Le nerf trijumeau (innervation d'une grande partie de la face) est alors stimulé.
- A ce moment là, les terminaisons nerveuses du nerf libèrent des neuropeptides vaso-actifs dans la paroi des vaisseaux méningés.
- Ces neuropeptides sont responsables d'une vasodilatation douloureuse.
- Cette douleur est attribuée à l'inflammation des parois et le nerf trijumeau transmet aux centres nerveux les messages douloureux.
Actuellement, la recherche se penche sur la génétique. En effet, une forme de migraine, la migraine hémiplégique familiale, se transmet sur le mode autosomique dominant. Elle est liée à un dysfonctionnement du gène situé sur le bras court du chromosome 19. Ce gène n'est pas le seul responsable de la migraine mais des études sont en cours.
Les facteurs déclenchants
- Facteurs psychologiques : stress, anxiété...
- Facteurs alimentaires : le chocolat, l'alcool, le jeûne, la dimunition de la consommation de café chez les grands consommateurs...
Il existe certainement d'autres facteurs alimentaires déclenchants propres à la personne migraineuse. A elle de surveiller quels sont les aliments qui peuvent déclencher une crise.
- Facteurs hormonaux : les phénomènes hormonaux jouent un rôle majeur chez la femme. Les crises migraineuses sont souvent plus fréquentes avant ou pendant les règles. Elles disparaissent souvent pendant la grossesse. Dans 70 % des cas, les crises cessent après la ménopause.
- Autres facteurs déclenchants : le manque de sommeil mais aussi l'excès, la lumière (luminosité excessive), un effort physique intense...
Signes cliniques de la migraine
Pendant l'aura
Seulement certains patients perçoivent leur aura. En général, il s'agit d'anomalies visuelles : amputations du champ visuel, impression de luminosité ou de scintillement, distorsions d'images. Dans les auras sensitives, on peut ressentir des fourmillements unilatéraux souvent du membre supérieur et du visage. L'aura dure en général pendant une demi-heure à une heure.
Pendant la phase douloureuse
Non traitée, elle peut durer de 4 à 72 heures. Il s'agit d'une douleur céphalique intense.
Eléments caractéristiques de la douleur par rapport aux maux de tête :
- une tendance à l"unilatéralité",
- une douleur de type pulsatile.
L'aggravation de la douleur :
- par des efforts minimes ou des mouvements de tête, contraignant souvent le patient à se coucher,
- par la lumière (photophobie) et le bruit,
- l'association de la douleur à des nausées ou des vomissements.
La fréquence des crises varie d'un individu à l'autre. Le plus souvent, elle se situe entre une et quatre crises par mois surant moins de 24 heures en général.
Diagnostic de la migraine
Manifestations clinique
(Voir aussi chapitre précédent).
Les critères de diagnostiques sont exclusivement cliniques à partir des caractéristiques de la douleur et des signes accompagnateurs de l'International Headache Society (IHS).
Critères diagnostiques de la migraine sans aura selon l'IHS
A - Au moins cinq crises répondant aux critères B et D
B - Crises de céphalées durant de 4 à 72 heures sans traitement
C - Céphalées ayant au moins deux des caractéristiques suivantes :
> unilatéralité,
> pulsatilité,
> intensité modérée ou sévère,
> aggravation par les activités physiques de routine, telles que montée ou descente des escaliers.
D - Durant les céphalées, au moins l'un des caractères suivants :
> nausées et/ou vomissements,
> photophobie et phonophobie.
Diagnostic différentiel
- La céphalée de tension est le diagnostic différentiel le plus fréquent. Pourtant la céphalée de tension a des caractéristiques opposées à la migraine : douleur diffuse, bilatérale, non pulsative, à type de serrement, ne s'aggravant pas à l'effort et d'intensité légère à modérée. Le problème est que les deux céphalées sont souvent intriquées. En effet, les migraineux ont plus souvent des céphalées de tension que les autres individus.
- Le patient peut avoir une céphalée secondaire (tumeur, hématome sous-dural...). Une céphalée récente d'installation brutale doit inquiéter et faire demander un scanner.
- La migraine transformée peut être considérée comme un troisième diagnostic différentiel. Elle concernerait 10 à 20 % des millions de migraineux en France. Le tableau est généralement celui d'une céphalée chronique quotidienne caractérisée 8 fois sur 10 par un abus d'antalgiques.
- La quatrième situation est la céphalée d'origine cervicale. 2/3 des migraineux souffrent de la région occipitale et de la nuque.
Traitement de la migraine
Plus de 8 français sur dix prennent un médicament sans avis médical et le mal de tête arrive en tête des symptômes qui motivent cette automédication (64 % des cas). On estime que 76,5 % des migraineux soit environ 4 millions et demi se soignent eux-mêmes.
Les moyens thérapeutiques actuellement disponibles permettent de contrôler 7 à 8 crises sur dix et de diminuer de façon significative leur fréquence chez deux sujets sur trois.
Le traitement de la migraine passe par trois étapes :
- le contrôle et donc l'identification des facteurs déclenchants
- le traitement de la crise migraineuse qui permet de limiter le retentissement ponctuel d'une crise. Ce traitement fait appel aux antalgiques ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens mais aussi à des vasoconstricteurs (les dérivés de l'ergot de seigle, la nouvelle classe thérapeutique des triptans) s'opposant à la vasodilatation des vaisseaux méningés, responsable de la douleur migraineuse
- un traitement de fond adapté qui agit en élevant le seuil de déclenchement des crises permettant ainsi d'en diminuer la fréquence. Ce traitement de fond fait appel entre autres aux dérivés de l'ergot de seigle, aux bêta-bloquants, aux antisérotoninergiques, à certains antidépresseurs
Le traitement de la crise migraineuse
Médicaments non spécifiques : les antalgiques
- le paracétamol : il doit être utilisé en première intention car suffit à calmer une crise mineure ou débutante. A forte dose, ce médicament a une grave toxicité pour le foie.
- l'aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens,
- les opiacés mineurs et les associations : les principaux opiacés mineurs utilisés en France sont la codéine, le dextropropoxyphène et le tramadol,
- la noramidopyrine.
Médicaments spécifiques
- les dérivés de l'ergot de seigle : l'ergot de seigle, le tartrate d'ergotamine à la posologie par voie orale de 1 à 2 mg par jour, la dihydroergotamine administrée par voie sous-cutanée, intra-musculaire, intraveineuse ou en spray nasal à la dose de 1 à 2 mg par jour au maximum.
- les triptans sont spécifiques des récepteurs vasculaires impliqués dans la crise migraineuse : le sumatriptan est disponible sous forme injectable. Des produits plus récents comme le zolmitriptan, naratriptan...soulagent en deux heures 50 à 70 % des crises migraineuses.
Médicaments adjuvants
- la caféine a une efficacité antimigraineuse modeste mais démontrée,
- les tranquilisants,
- les antiémétiques.
Il faut associer au traitement de la crise migraineuse un traitement de fond pour éviter toute accoutumance obligeant le patient à augmenter et répéter les prises : un cercle vicieux qui entretien la douleur.
Le traitement de fond
Son but est de réduire la fréquence et l'intensité des crises. I
Moyens non médicamenteux : acupuncture, relaxation, bio feed back...
Moyens médicamenteux
- Les dérivés de l'ergot de seigle : ils luttent contre la dilatation vasculaire en cause dans la céphalée migraineuse. Le produit le plus utilisé est la dihydroergotamine aux doses orales quotidiennes de 10 mg par jour.
- Les bêta-bloquants : ils agissent sur les récepteurs vasculaires de certaines hormones comme les catécholamines. Leurs effets sont végétatifs (baisse de la fréquence cardiaque, baisse de la pression artérielle...). Ces médicaments ont de nombreuses contre-indications et nécessitent donc un examen clinique approfondi.
- Les antisérotoninergiques : le pizotifène (famille des antidépresseurs : les tricycliques) s'utilise à la posologie habituelle chez l'adulte de 1,5 mg par jour ; l'oxétorone à la posologie chez l'adulte de 60 à 120 mg par jour.
- La flunarizine : antagoniste calcique utilisé à la posologie de 5 à 10 mg par jour.
- L'indoramine : il agit sur plusieurs médiateurs impliqués dans la crise migraineuse. Posologie usuelle : deux comprimés à 25 mg par jour.
Mais qui vous a peut être aidé à mieux comprendre.
J'espère que vous n'en avez pas attrapé mal à la tête !!!
Sur ce Bonne Nuit !
Commentaires
Un grand merci les filles de nous raconter vos expériences...
C'est très instructif, du moins à mon niveau!!
A quand le petit cachet miracle qui efface la douleur ???
Bon courage pour la suite.
à oui moi aussi je connait, enfin pas moi exactement mais mon homme.
Et lui ses migraines sont accompagnées de nausée, vomissement.
Il en a pas trop souvent mais quand il en a elle sont "violente" une fois j'ai appelé les pompiers car je pensait qu'il allait se cognait la tête dans le mur tellement il souffrait.
En plus il avait ses doigt endormie et il n'arrivait plus à les faire bouger. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état et je dois dire que j'ai eu peur.
Il en a eu d'autre de ce genre mais là je lui dit de se calmé et de respirer profondément et ça passe pour le moment.
Enfin bref, lui rien ne le guérit en cas de GROSSE migraine.
Coucou alors c'est un sujet que je connais bien car j'en fais depuis l'adolescence !
Je dois dire que c'est très embêtant et très douleureux !
J'ai déjà fait le traitement de fond avec les bêta bloquant mais le problème c'est que cela me met KO alors j'ai arrêté il y a bien longtemps car les crises se calmaient car à l'époque mes migraines pouvaient durer deux jours une horreur ...
J'avais souvent recours aux injections de bi profénid + vogalène car bien sûr qd j'ai une crise j'ai les nausées et les vomissements en cadeau , lol !
Maintenant j'ai un traitement pour éviter les gosses crises le zomigoro que je prend qd je sent la migraine venir mais quelques fois cela ne marche pas donc je suis obligé de passer par la case injection qui me soulage rapidement , bien sûr après chaque crise je suis à plat et me sent "vide" ...
Aussi le soir je prend du rivotril qd j'ai eu une crise de façon à mieux me sentir au réveil !
Depuis peu le doc m'a prescrit du bi profénid en cachet pour éviter que je prenne trop de Zomigoro ...
Mais j'avoue que ces derniers temps j'ai bcp de grosses crise avec injection et je pense a reprendre un traitement de fond mais ... j'ai vraiment pas envie d'être KO , alors je sais pas ...
Pour les causes de mes migraines elles sont variées une des causes a été résolu avec des lunettes car j'avais des soucis de vues qui me provoquait certaines crises , j'ai aussi des soucis de cervicales alors qd arrive l'humidité cela me déclanche des douleurs qui finissent en migraine , puis il y a le stresse oui oui ça m'arrive pas souvent mais ...
La fatigue et d'autre raison qui me sont inconnus !
Mais je souhaite à personne d'en avoir c'est vraiment dur à vivre parfois !
Voilà pour mon histoire ,
bises
Sandy
Merci pour ton pti passage chez moi........bonne soirée à toi aussi........vraiment tres joli chez toi! Amitié Antje
Ca va bien l'amie de Lily...........? Je te dépose un pti bisou! Amtié Antje
Merci Lily de nous faire partager ton expérience sur ce sujet...
C'est pas drole de souffrir comme ça.
J'espère que tu trouveras le bon traitement...
Bonne journée.
Gros bisous.
ou ça je connais bien !! j'en fais depuis l'adolescence , et des fortes !! j'ai passé des tas d' examens mais on a rien trouvé !! alors ils se sont dit c'est peut-etre hormonal car bien souvent j'ai des migraines affreuses qd je suis réglée mais non la pillule n'a rien changé, j'en ai essayé plusieurs mais rien !! après il y a eu les lunettes car dès que je me mettais devant l'ordi ou la télé j'avais tout de suite mal à la tête !! c'est vrai que depuis que je porte des lunettes de repos ça va mieux ( devant un écran ) mais mes migraines sont tjs là !! Defois après un bon repas j'ai mal à la tête, je ne peux plus me mettre au soleil ça me déclanche des mots de tête, bref c'est à ni rien comprendre même moi je ne sais pas d'ou me vienne ces migraines mais elles sont bien là !!quand j'en ai des fortes je me renferme dans la chambre , il faut que je sois ds le noir et surtout plus de bruit !! c'est horrible, defois même je vomis tellement elles sont fortes !! voilà les migraines je connais bien et mon mari est comme moi !!
gros bisous ma belle